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Publication
[Leprosy, a pillar of human genetics of infectious diseases].
Gaschignard J, Scurr E, Alcaïs A.
Pathologie-biologie.
2013;
61
(3) :
120-8.
Abstract
Despite a natural reservoir of Mycobacterium leprae limited to humans and free availability of an effective antibiotic treatment, more than 200,000 people develop leprosy each year. This disease remains a major cause of disability and social stigma worldwide. The cause of this constant incidence is currently unknown and indicates that important aspects of the complex relationship between the pathogen and its human host remain to be discovered. An important contribution of host genetics to susceptibility to leprosy has long been suggested to account for the considerable variability between individuals sustainably exposed to M. leprae. Given the inability to cultivate M. leprae in vitro and in the absence of relevant animal model, genetic epidemiology is the main strategy used to identify the genes and, consequently, the immunological pathways involved in protective immunity to M. leprae. Recent genome-wide studies have identified new pathophysiological pathways which importance is only beginning to be understood. In addition, the prism of human genetics placed leprosy at the crossroads of other common diseases such as Crohn's disease, asthma or myocardial infarction. Therefore, novel lights on the pathogenesis of many common diseases could eventually emerge from the detailed understanding of a disease of the shadows.
Translated Abstract
Résumé
En dépit d’un réservoir naturel de Mycobacterium leprae limité à l’homme et de la mise à disposition gratuite d’une antibiothérapie efficace, plus de 200 000 personnes développent la lèpre chaque année. Cette maladie demeure une cause majeure de handicaps et de stigmatisation sociale dans le monde. La cause de cette incidence constante est inconnue et indique que des aspects importants de la relation complexe entre l’agent pathogène et son hôte humain restent à découvrir. Une contribution importante de la génétique de l’hôte humain dans la susceptibilité à la lèpre a depuis longtemps été suggérée pour expliquer l’extrême variabilité observée entre les individus exposés de façon prolongée à l’agent pathogène. Devant l’impossibilité de cultiver M. leprae in vitro et en l’absence de modèle animal pertinent, la génétique épidémiologique est le principal outil utilisé pour identifier les gènes et les cascades immunologiques impliqués dans l’immunité protectrice contre M. leprae. Les études pangénomiques récentes ont permis d’identifier des voies physiopathologiques résolument nouvelles dont l’importance commence seulement à être comprise. De plus, ce prisme de la génétique humaine a placé la lèpre au carrefour d’autres pathologies comme la maladie de Crohn, l’asthme ou l’infarctus du myocarde. Ainsi la lumière sur la pathogenèse de nombreuses affections communes pourrait finalement surgir de la compréhension fine d’une maladie de l’ombre et lui bénéficier dans un juste retour des choses.
Author
Gaschignard J
Scurr E
Alcaïs A