02075nas a2200217 4500000000100000008004100001653001100042653002600053653001300079653001400092100001200106700001100118700001300129700001300142700000900155700001300164245005000177856006100227300000800288520156100296 2024 d10alèpre10a Mycobacterium leprae10a Rechute10aSénégal1 aSeck B1 aFall L1 aNdiaye M1 aNdiaye M1 aLy F1 aDiallo M00aRechute lépreuse à Dakar : étude de 34 cas uhttps://revues.ml/index.php/remim/article/view/2884/1930 a1-53 a

Objectifs: Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et bactériologiques de la rechute lépreuse à Dakar.

Matériel et méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive menée entre Janvier 2007 et Janvier 2018 au Centre Hospitalier de l'Ordre de Malte de Dakar (CHOM), centre de référence de la lèpre au Sénégal.

Résultats: Nous avons colligé 34 cas de rechute lépreuse, représentant 7,3% des cas de lèpre suivis durant la période d’étude (34/463). La rechute lépreuse concernait plus les hommes que les femmes (sex-ratio à 1,6). La tranche d’âge 20-45 ans était la plus représentée. La plupart des cas de rechute (n=17) étaient survenus dans les 5 ans suivant la fin du traitement initial de la lèpre. Les circonstances de survenue de la rechute étaient essentiellement une corticothérapie au long court chez (n=11) et une notion de contage lépreux (n=10). La lèpre lépromateuse était la forme de rechute la plus fréquente (n=13), suivie de la lèpre bordeline tuberculoïde (n=10). La plupart des patients avaient rechuté dans la forme clinique initiale de la lèpre (11 sur 18 cas). La bacilloscopie, réalisée chez 30 patients, était positive chez 24 (80%).

Conclusion: La rechute lépreuse reste toujours d’actualités dans nos régions, ce qui doit inciter les praticiens à assurer un suivi régulier des patients après l’achèvement du traitement anti-lépreux.